Off White Blog
Êtes-vous prêt pour les chaussures en peau de poisson?

Êtes-vous prêt pour les chaussures en peau de poisson?

Avril 28, 2024

Les gens aiment rarement la peau de poisson, et d'innombrables tonnes sont jetées chaque année en raison de l'inquiétude qu'une partie de ce poisson méprisé puisse encore rester dans ces écailles. De plus, les écailles sont un peu dures. Pourtant, un fabricant de chaussures français semble valoriser cette ténacité. Jean-Jacques Houyou de la société Don Quichosse croit au tannage des peaux en un matériau adapté à la fabrication de chaussures d'espadrille, et il s'est procuré de la truite saumonée dans les ruisseaux de montagne froids de la célèbre vallée de la Banca dans les contreforts des Pyrénées au Pays Basque français - dont il prétend que les peaux sont particulièrement belles. Celles-ci proviennent de la ferme piscicole de la famille Goicoechea, dont les truites sont prisées des gourmets.

est une histoire derrière le port du cuir puant. Les bottes en peau de poisson sont portées depuis des milliers d'années par les Inuits, et les chaussures et les sacs à main en peau de poisson étaient courants en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale lorsque le cuir de vache s'est épuisé. Oui, il a fallu une guerre mondiale pour que les gens acceptent le cuir de peau de poisson. Malgré cela, plusieurs marques de chaussures de luxe ont également adhéré à l'idée, avec Manolo Blahnik créant une fois des sandales à 800 euros la paire dans une gamme de «chaussures écologiques». La marque brésilienne Osklen a également connu un grand succès avec ses baskets Arpoador en peau de saumon, qui se vendent 580 $.

L'une des raisons possibles de cette pratique peut être due à «l'exclusivité» et à l'unicité. Houyou a fait remarquer à l'AFP que la fabrication des espadrilles était «un processus extrêmement exigeant, le plus difficile est de trouver deux peaux avec les mêmes marques ce qui rend chaque paire si originale». Ses propres chaussures coûtent environ 120 euros (135 $) la paire, en sept couleurs. Il a 10 cordonniers qui travaillent chez eux, produisant 20 000 paires d'espadrilles par an, qui ont traditionnellement des semelles en jute, mais parfois elles ont aussi des semelles en liège.

Il y a un plus environnementaliste aux produits Houyou. Les espadrilles sont beaucoup plus respectueuses de l'environnement que les chaussures grand public, ce qui est difficile, et parfois presque impossible à recycler. Peut-être qu'une plus grande prise de conscience des possibilités de la peau de poisson peut réduire certains des déchets furieux qui se produisent lorsqu'ils sont jetés plutôt qu'utilisés. Tout cela constitue une option intéressante et éventuellement de bon goût pour les créateurs de mode à l'avenir.

Cette histoire a été écrite en interne, avec une histoire de l'AFP comme source ainsi qu'une image de l'AFP.


À l'État Naturel - Le Monde à L'Envers (Avril 2024).


Articles Connexes