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Artistes Francesco Marino di Teana et Darío Perez Flores à Zona Maco, Mexique

Avril 28, 2024

La Mark Hachem Gallery exposera les œuvres des artistes Francesco Marino di Teana et Darío Perez Flores à Zona Maco au Mexique en février 2018.

Dario Perez Flores, «Dynamique Chromatique 576», 2017.

Darío Perez Flores


Le sculpteur et peintre vénézuélien Darío Perez Flores (né en 1936) a commencé son voyage artistique avec des sculptures abstraites en métal récupéré, et ses œuvres démontrent à la fois le silence d'une sculpture et le dynamisme de l'art cinétique.

La série «Dynamic Chromatic» de l’artiste, qui sera exposée à la foire, démontre sa capacité à capturer visuellement la fluidité du mouvement avec des formes simplifiées et la manipulation de l’espace. Chaque œuvre, avec sa composition géométrique, sa profondeur et sa netteté, parvient à brouiller les frontières entre sculpture et peinture.

Composées de plusieurs morceaux de bois montés sur toile, qui sont ensuite peints pour ressembler à du métal, les œuvres ont pour but de «fracturer l'espace peint». Apportant sa propre touche à l'Op Art, des lignes parfaitement verticales à travers ses pièces de toile produisent un effet arc-en-ciel subtil et exigent l'attention avec leur esthétique illusoire.


Dario Perez Flores, «Dynamique Chromatique 571», 2016.

Francesco Marino di Teana

Le défunt sculpteur, peintre et architecte argentin italien Francesco Marino di Teana (1920-2012) a mélangé l'art de la sculpture avec sa connaissance de l'architecture pour créer des assemblages intrigants d'acier. Sa sculpture «Liberté, Hommage au général de Gaulle» à Fontenay (France), haute de 23 mètres, reste l'une des plus grandes sculptures d'Europe.


Francesco Marino di Teana, «Liberté», 1988.

Les sculptures extérieures en acier de Francesco Marino di Teana attirent l'attention par leur légèreté royale. La galerie apportera ses maquettes en acier à la foire. La rouille du métal dans ces œuvres, qui s'est produite au fil du temps, relie l'approche moderniste de l'artiste à la nature.

L'acier était un médium privilégié pour travailler pour l'artiste. «Il pouvait tout aussi bien faire un portrait en plâtre parfait et tailler du bois, mais il préférait l'acier, car il le trouvait le plus noble», explique le fils de l'artiste, Nicolas di Teana. Chaque œuvre dynamique de Marino di Teana, qu’il s’agisse d’une maquette, d’une esquisse gribouillée ou d’une sculpture grandeur nature, témoigne de l’engagement de l’artiste à créer des œuvres significatives qui ont initié le dialogue avec son entourage et ses spectateurs.

Francesco Marino di Teana, ‘Hommage Aux Sciences’ (Nancy), 1978.

Plus d'informations sur markhachem.com.

Cet article a été écrit par Tanya Singh et a été publié pour la première fois dans Art Republik Numéro 17.

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