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La prospérité du Brésil éclate sur un podium

La prospérité du Brésil éclate sur un podium

Mars 11, 2024

Mercredi, le Brésil a donné le coup d'envoi au premier événement de mode en Amérique latine, la Semaine de la mode de Sao Paulo, avec des défilés mettant en valeur sa prospérité économique et son optimisme.

"Nous sommes un jeune pays, une jeune culture, avec un énorme potentiel de croissance, de développement", a déclaré l'organisateur Paulo Borges aux journalistes avant les premiers spectacles.


Brésil Les créations de la saison estivale 2010-2011 - y compris les incontournables bikinis sexy - défilent quotidiennement sur les podiums jusqu'au lundi prochain sous le thème général "Anima" ("animé" ou "animé" en portugais).

Gisele Bundchen, la beauté brésilienne devenue la mannequin la mieux payée du monde, fera dimanche son premier défilé depuis la naissance d'un bébé il y a quatre mois avec son mari, le footballeur américain Tom Brady.

La Semaine de la mode de Sao Paulo cette année met en lumière l'obsession des Brésiliens pour les marques et les vêtements élégants, soutenant un marché de la mode de 50 milliards de dollars qui devient l'un des plus rentables au monde pour les grands groupes de luxe.


Cela confirme également la puissance économique croissante du Brésil.

La plus grande économie d'Amérique latine, classée 10e au monde, connaît actuellement une croissance annuelle de 9%, presque autant que la Chine, championne mondiale.

MCF Consultoria, l'une des principales sociétés de conseil spécialisées dans le marché du luxe au Brésil, a déclaré que le secteur avait augmenté de 11,5% l'année dernière, alors qu'une grande partie du reste du monde se serrait la ceinture dans le ralentissement mondial, et pourrait croître de plus de 17% cette année.


"Les Brésiliens adorent faire leurs achats", a expliqué à l'AFP le directeur de la société, Carlos Ferreirinha.

«Au Brésil, les gens dépensent ce qu'ils n'ont pas. Les dépenses au Brésil sont beaucoup plus élevées que toute capacité financière discrétionnaire », a-t-il déclaré.

Il a expliqué que les magasins permettent régulièrement aux clients de payer les articles en versements mensuels, sans intérêt.

Cela, et la flambée de la valeur de la monnaie brésilienne, le real, ont poussé les dépenses en biens importés libellés en dollars ou en euros à un niveau record.

Label français Louis Vuitton , dont les sacs à main ornent le bras de presque toutes les femmes du riche quartier Jardins de Sao Paulo, a très bien réussi dans la tendance, gagnant la reconnaissance de la marque auprès de 23% des consommateurs brésiliens, selon une enquête menée par MCF Consultoria.

Giorgio Armani, Chanel, Dior et Gucci ont également de grands profils.

Les Brésiliens sont des snobs de la mode, insistant pour porter les toutes dernières collections d'Europe, a expliqué Ferreirinha.

«Ils veulent donner l'impression qu'ils sont très à jour, très contemporains, et cela se traduit par l'impulsivité», a-t-il déclaré.

Selon Ferreirinha, il n’existe aucune perspective immédiate de rupture brutale de la gueule de bois du consommateur béant.

«Nous allons avoir au moins 20 ans de plus de croissance très importante. Le Brésil est toujours très en retard dans le processus de développement que tout le monde pense que nous pouvons avoir », a-t-il déclaré, soulignant une classe moyenne naissante mais en croissance rapide.

La source: AFPrelaxnews


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